Safety App en Goldbox !

Parce que chaque minute compte, Safety App permettra d’améliorer la prise en charge des victimes par les secouristes et de sauver des vies.

Georges Gieres, Pierre Zimmer, Romain Bügler, Sébastien Hoscheid, Audrey Nikoklak,

Ludovic Bernard et Marco Van Maris

Constat: Il est difficile de joindre un secouriste du 1^er coup à travers le N°5000 (celui qui décroche peut ne pas être sur le site où l’intervention est nécessaire) ce qui entraine une perte de temps précieuse. En effet, en cas d’arrêt cardiaque, les premières minutes sont cruciales.

Proposition de Romain : Mettre à disposition des collaborateurs une application mobile qui utilise la géolocalisation pour identifier et appeler les secouristes les plus proches de la victime lorsqu’elle se trouve sur son lieu de travail.

Fonctionnalités :
Pour les victimes ou témoins de malaise/accident :
Safety App permettra à chaque collaborateur, s’il le désire, de remplir une fiche reprenant les éléments d’information importants pour le secouriste (ex : groupe sanguin, allergies, traitement en cours).
Cette fiche sera transmise dans l’application ausecouriste qui accepte l’intervention.
En cas de blessure/malaise, la victime (ou le témoin)est géolocalisé au moment où il passe un appel de secours. Attention : l’appprocède à la géolocalisation uniquement au m oment où la victime lance l’appel aux secours. Le reste du temps, la position n’est pas géolocalisée. Les contraintes liées au respect de données sont très strictes.
S’il s’agit d’un cas grave, la victime (ou le témoin) peut appeler directement le 112 et un secouriste sera automatiquement prévenu.

Pour les secouristes :
Les secouristes sont géolocalisés au moment où un appel de secours est lancé.
Les 2 secouristes les plus proches sont appelés.
Le 1^er secouriste échange au téléphoneavec la victime ou le témoin, il reçoit le cas échéant la fiche d’informations.
En fonction du cas, l’app’ lui propose différentes options pour le 2^esecouriste. Ex : lui demander de le rejoindre, d’aller attendre l’ambulance à l’extérieur ou de ramener une trousse de secours ou un defibrillateur.
A la fin de l’intervention, l’app guide lesecouriste pour remplir la fiche d’intervention et envoie automatiquement une demande de réassort en lien avec les articles utilisés (pansements, bandages, etc…).

L’app permettra également aux secouristes d’accéder à des vidéos pour rafraichir leurs connaissances en gestes de 1^ersecours, de voir la date de fin de validité de leur formation et de faire rapidement et facilement l’inventaire des trousses de secours.

Expérimentation Bluebox :

Outre les aspects techniques et réglementaires qui sont assez lourds sur ce projet, la phase Bluebox a servi à mesurer la désirabilité des collaborateurs pour ce type d’application. En effet, lors de workshopsorganisés avec des collaborateurs, il est apparu que tout le monde comprend bienl’enjeu et la nécessité d’une telle app’. Mais quelques voix se sont élevées pour dire qu’elles ne souhaiteraient pas être géolocalisées par POST durant leur temps de travail, par peur d’être surveillées.

Le concept de l’application a donc été revu pour que la géolocalisation ait lieu exclusivement au moment d’un appel des secours. Les secouristes, eux, sont tous géolocalisés à chaque appel des secours pour identifier celui qui est le plus proche du lieu d’intervention. D’après les réponses obtenues, les secouristes adhèrent à ce principe car ils considèrent que cela fait partie de leur mission.
 

Romain a donc réalisé une vidéo avec l’aide de collègues pour expliquer son concept et a invité 250 collaborateurs POST, tous métiers confondus, à donner leur avis. Il s’avère que ceux qui ont répondu ont donné une note de 4,49/5 à son idée.

Safety App est actuellement en cours dedéveloppement. Au moment du lancement, il sera primordial de bien communiquer sur le mode de fonctionnement de l’app’ et sur l’importance de la protection des données pour lever les réticences de certains collaborateurs.

Sponsors :
 

• Sébastien Hoscheid : « L’intérêt de ce projet est qu’il vise à toucher tous les sites et pas seulement les sites administratifs et CTB. » 
• Marco Van Maris : « Lorsque l’on sait que seulement 51% des appels au numéro 5000 aboutissent, il est absolument nécessaire d’améliorer la situation. Le défi principal sera de faciliter l’adoption de l’application par tous les collaborateurs. »
• Georges Gieres : « En tant qu’ancien ambulancier je soutiens le développement de SafetyApp et je mène actuellement des discussions avec le CGDIS pour que SafetyApp soit complémentaire à l’application que le CGDIS souhaite mettre en place au niveau national. » 
• Pierre Zimmer : « Ici, le retour sur investissement se fait dès la première personne aidée. Je tiens à souligner l’évolution personnelle de Romain à travers son parcours KICKBOX et la façon dont il a su s’entourer de toute une équipe qui le soutient activement depuis le début de l’aventure. »